GPTKit se présente comme un outil gratuit de détection de texte généré par l’IA, se vantant d’une précision allant jusqu’à 93% grâce à six méthodes différentes de détection1. Cependant, malgré ces prétentions, plusieurs aspects de l’outil laissent à désirer.
Tout d’abord, l’outil est limité aux 2048 premiers caractères pour les utilisateurs non enregistrés1. Si l’on considère que la majorité des textes intéressants à analyser dépassent probablement cette limite, cela rend l’outil moins pratique pour une utilisation occasionnelle. L’inscription est certes gratuite, mais elle constitue néanmoins une barrière supplémentaire pour ceux qui ne cherchent qu’à effectuer une vérification rapide.
De plus, bien que l’outil prétende être adapté à tous, de l’enseignant au rédacteur de contenu, la barrière linguistique est un obstacle majeur. Actuellement, GPTKit ne supporte que l’anglais, ce qui limite drastiquement son utilité pour un public international.
Ensuite, il y a la question de la précision. GPTKit affirme avoir une précision d’environ 93% dans la détection du texte généré par l’IA. C’est un chiffre impressionnant, mais on peut se demander comment cette précision est mesurée. En effet, la complexité de la tâche rend difficile l’établissement d’une mesure précise de la performance.
En outre, l’outil prétend utiliser six techniques de détection différentes pour augmenter la précision1. Cependant, ces techniques ne sont pas divulguées, ce qui laisse le processus opaque pour les utilisateurs. Sans une compréhension claire de la manière dont les textes sont analysés, comment pouvons-nous être sûrs que l’outil est aussi précis qu’il le prétend ?
Enfin, GPTKit affirme ne stocker les données que temporairement pour des raisons de traitement et les supprimer immédiatement après le processus de détection. C’est une affirmation rassurante, mais en l’absence de détails supplémentaires sur la durée de cette “temporarité”, cela peut être source d’inquiétude pour certains utilisateurs soucieux de leur vie privée.
En conclusion, GPTKit fait preuve d’une ambition louable en cherchant à aider les utilisateurs à distinguer le texte généré par l’IA du texte écrit par des humains. Cependant, ses limites et le manque de transparence sur certains aspects de son fonctionnement rendent son utilité finale discutable. L’outil pourrait grandement bénéficier d’améliorations supplémentaires, comme la prise en charge d’autres langues et une plus grande transparence sur ses méthodes de détection et ses pratiques de stockage des données.